@Eliamine
... Je ne comprend pas très bien ta position, cela ne semble pas te déranger que Bouteflika soit arrivé au pouvoir avec le parrainage de certains généraux comme Belkhir and co. ...
Ma position est fort simple : quel que soit le parrainage (réel ou supposé), ce qui compte en premier lieu c'est le respect des mécanismes constitutionnels pour l’accession aux postes. Bouteflika fut élu, et les amendements qu'il a introduit ont suivi les mécanismes légaux. Partant de là, que je soit en accord ou en opposition avec sa démarche et ses décisions, il s'agit d'un problème politique et mes réponses se doivent d'êtres politiques et rien que politiques. L’armée n'a pas à y foutre son nez, car l'armée et son commandement ne sont pas habilités à s'ériger en tuteurs de la République. Ceci est une question de principe, et mon légalisme est total et absolu là-dessus.
... Pour toi la dictature se résume à une prise du pouvoir par des militaires alors qu'elle peut être aussi civile même habillé d'un légalisme de pacotille comme l'est la notre ...
Non, je n'ai à aucun moment parlé de "dictature". Mon refus part du principe que, quel que soit la qualité du pouvoir politique en place, l'Armée n'est pas un "substitut" ni une "alternative", et il n'est pas question d'encenser les militaires de carrière en les faisant passer pour des messies sauveurs de la République, ni de droit ni de fait. Cela est d'autant plus fort à mes yeux en Algérie que la corporation des généraux (= commandement de l'Armée) ne vaut pas mieux en terme de médiocrité et de corruption que le reste de la nomenklatura de l’État, une nomenklatura dont ils font partie et même qu'ils dominent dans les faits ! Mon légalisme de principe se couple donc à ma suspicion sur la qualité de ceux que les putschistes heureux nous présentent comme des saints sauveurs !
... Si dans notre constitution il était écrit que l'esclavage est légale ou autre chose d'aberrant cela ne t'aurai aucunement dérange ...
Là, tu t'égares bien au delà du sensé et tu te goures de surcroit. La réponse est toute faite : je m'en serait offusqué, j'aurais dénoncé une telle chose et je m'y serait opposé par les moyens politiques qu'offre cette même constitution et, au pire, dans la rue. Par contre, jamais je ne ferais appel à un putsch, car j'ai une haute idée de ce que doit être ma République.
... Je te revoie à une lecture très interressante : l'esprit des lois de Montesquieu qui explique ce qui est à la base de l'Etat de droit toi qui est si attache au légalisme ...
J'y repasserais éventuellement pour te faire plaisir, mais je t'invites à faire de même si tu as déjà lu la chose, car tu ne me semble pas en avoir tiré les bonnes conclusions sur ce que doit être un "État de droit".
... Je ne comprend pas très bien ta position, cela ne semble pas te déranger que Bouteflika soit arrivé au pouvoir avec le parrainage de certains généraux comme Belkhir and co. ...
Ma position est fort simple : quel que soit le parrainage (réel ou supposé), ce qui compte en premier lieu c'est le respect des mécanismes constitutionnels pour l’accession aux postes. Bouteflika fut élu, et les amendements qu'il a introduit ont suivi les mécanismes légaux. Partant de là, que je soit en accord ou en opposition avec sa démarche et ses décisions, il s'agit d'un problème politique et mes réponses se doivent d'êtres politiques et rien que politiques. L’armée n'a pas à y foutre son nez, car l'armée et son commandement ne sont pas habilités à s'ériger en tuteurs de la République. Ceci est une question de principe, et mon légalisme est total et absolu là-dessus.
... Pour toi la dictature se résume à une prise du pouvoir par des militaires alors qu'elle peut être aussi civile même habillé d'un légalisme de pacotille comme l'est la notre ...
Non, je n'ai à aucun moment parlé de "dictature". Mon refus part du principe que, quel que soit la qualité du pouvoir politique en place, l'Armée n'est pas un "substitut" ni une "alternative", et il n'est pas question d'encenser les militaires de carrière en les faisant passer pour des messies sauveurs de la République, ni de droit ni de fait. Cela est d'autant plus fort à mes yeux en Algérie que la corporation des généraux (= commandement de l'Armée) ne vaut pas mieux en terme de médiocrité et de corruption que le reste de la nomenklatura de l’État, une nomenklatura dont ils font partie et même qu'ils dominent dans les faits ! Mon légalisme de principe se couple donc à ma suspicion sur la qualité de ceux que les putschistes heureux nous présentent comme des saints sauveurs !
... Si dans notre constitution il était écrit que l'esclavage est légale ou autre chose d'aberrant cela ne t'aurai aucunement dérange ...
Là, tu t'égares bien au delà du sensé et tu te goures de surcroit. La réponse est toute faite : je m'en serait offusqué, j'aurais dénoncé une telle chose et je m'y serait opposé par les moyens politiques qu'offre cette même constitution et, au pire, dans la rue. Par contre, jamais je ne ferais appel à un putsch, car j'ai une haute idée de ce que doit être ma République.
... Je te revoie à une lecture très interressante : l'esprit des lois de Montesquieu qui explique ce qui est à la base de l'Etat de droit toi qui est si attache au légalisme ...
J'y repasserais éventuellement pour te faire plaisir, mais je t'invites à faire de même si tu as déjà lu la chose, car tu ne me semble pas en avoir tiré les bonnes conclusions sur ce que doit être un "État de droit".
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